La brigade de gendarmerie au rapport

Publié le 7 Mai 2016

Au premier plan, le lieutenant Navarro, et le lieutenant-colonel Remi de Gouvion Saint Cyr.

Au premier plan, le lieutenant Navarro, et le lieutenant-colonel Remi de Gouvion Saint Cyr.

L'inspection de la brigade de gendarmerie de Bouc-Bel-Air qui couvre les communes de Bouc et Simiane s'est déroulée lundi, en présence de François-Michel Lambert, député de la circonscription, Philippe Ardhuin, maire de Simiane-Collongue, Amapola Ventron, premier adjoint au maire de Bouc-Bel-Air, ainsi que des chefs des polices municipales des deux communes. Comme le veut la tradition, le lieutenant Julien Navarro, commandant de la brigade depuis aout 2015, a présenté au lieutenant-colonel Rémi de Gouvion Saint-Cyr, commandant la compagnie d'Aix-en-Provence dont dépend la brigade de Bouc, les résultats de 2015. Et ceux-ci sont globalement en amélioration. La délinquance générale - les atteintes à la personne - a reculé de 9% pendant que la délinquance de proximité - atteintes aux biens - reculait de 10 %. Si les vols, toujours trop nombreux, restent la priorité de la brigade, ils ont néanmoins connu une baisse significative de 20 % (163 en 2015 contre 205 en 2014).

Des inquiétudes matérielles

Pour autant, le lieutenant Navarro ne souhaite pas que 2016 s'inscrive dans la continuité de 2015 : "2016 doit s'inscrire dans la montée en puissance de ces résultats. Plusieurs leviers peuvent être actionnés. L'étroite collaboration avec les polices municipales des deux communes, le maintien de la présence des gendarmes mobiles dédiés à la zone de sécurité prioritaire (ZSP), la poursuite du déploiement de la vidéo-protection ainsi qu'une meilleure communication au sein du dispositif de participation citoyenne". Il a également tenu à souligner que ces résultats sont le reflet de l'implication des militaires de la brigade dont le temps de travail journalier, de 8 heures 50, est supérieur à la moyenne nationale qui est de 8 heures et demie.

Au chapitre des inquiétudes, il semble que les moyens matériels ne suivent pas toujours les besoins. Le principal véhicule d'intervention de l'unité est indisponible depuis huit mois suite à un accident et l'imprimante réseau, forte de ses six ans et plus 500 000 copies, donne des signes de faiblesse. Quand on sait que la brigade a enregistré 1 725 crimes et délits en 2015 (dont de nombreux situés en dehors de leur zone d'intervention), on comprend l'importance que peut avoir le matériel informatique. Côté effectifs, si la totalité des postes étaient pourvue en 2015, le nom des remplaçants des chefs Anselme et Galdani, dont le départ est programmé pour le 1er juillet, n'est pas encore connu à ce jour. Le lieutenant Navarro espère que l'arrivée des beaux jours lui apportera de bonnes nouvelles sur ces sujets car les premiers résultats de 2016 sont très encourageants.

La Provence, le 07/05/2016

Rédigé par Amapola VENTRON

Publié dans #SIGV

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