Débat "Citoyens Européens" - l'Environnement

Débat "Citoyens Européens" - l'Environnement

Le dernier rapport du GIEC 2019, les scientifiques exposent les conséquences d’un réchauffement des températures au-delà de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.

 

Le GIEC est un organisme intergouvernemental sur l'évolution du climat ouvert à tous les pays membres de l'ONU . Dans leur rapport, ce groupe de 193 experts précise que ces conséquences sont multiples : vagues de chaleur, extinctions d’espèces, déstabilisation des calottes polaires, montée des océans sur le long terme…

 

Toute augmentation des températures au-delà de 1,5 °C aggraverait ces impacts sur l’environnement, de manière irréversible, avec un risque « d’emballement » du phénomène.

 

Pour les experts, limiter la hausse à 1,5 °C passe par une réduction des émissions de CO2 de 45 % d’ici 2030 et la réalisation d’une « neutralité carbone » en 2050 – autrement dit, il faudra cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 qu’on ne peut en retirer.

 

Depuis notre débat citoyen, l’ONU a publié son rapport « Global Sustainable Development Report 2019 », qui vient confirmer les conclusions du GIEC.

ce rapport est accablant : La planète va mal !

 

Entre réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, et disparition de la biodiversité, il y a urgence à agir. Incendies, canicule, sécheresse, montagnes de déchets, pollutions...

Les signes que l'Homme détruit son unique planète se font de plus en plus visibles.

Environ un million d’espèces animales et végétales sont déjà menacées d’extinction, et beaucoup vont disparaître « dans les prochaines décennies », selon ce rapport qui souligne que des « changements profonds » de société sont nécessaires pour réparer la nature.

 

« Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier ».

Prévient Robert Watson, président du groupe d’experts de l'Onu sur la biodiversité (IPBES)

 

75 % de l’environnement terrestre a été « gravement altéré » par les activités humaines : Déforestation, agriculture intensive, surpêche, urbanisation galopante, mines et 66 % de l’environnement marin est également touché.

 

Il y a urgence,  et dans cette situation il est impératif de considérer que l’écologie ne peut plus rester une variable d’ajustement budgétaire, ou un faire valoir. L’écologie doit faire partie des composantes constituantes de tout projet, et on ne peut plus financer la destruction de notre planète.

 

Des mouvements citoyens se manifestent, avec le plus visible celui des étudiants mené par La Suédoise Greta Thunberg, à l’origine du mouvement mondial des grèves pour le climat. « Nos étudiants ont lu le rapport du GIEC, pas nos politiques » déplorait Delphine Batho, ancien ministre de l’écologie qui appelle à une « Ecologie Intégrale »

 

Notre président Macron ne semble pas avoir pris conscience de la gravité de la situation, et de l’urgence à réagir. Le non respect du calendrier des accords de Paris (COP21), le départ de Nicolas Hulot du gouvernement ou dernièrement la création d’un nouveau Conseil de défense écologique en est une nouvelle preuve.  Plusieurs dizaines d’instances consacrées au climat existent déjà, et un certain nombre sont des coquilles vides.

 

 « Il y a quatre vérités aujourd’hui : le réchauffement climatique qui s’accélère de façon dramatique, l’effondrement du vivant, l’épuisement des ressources et la santé humaine mise en danger par les pollutions de toutes natures. Il faut faire de l’écologie intégrale, c’est-à-dire que dans tous les domaines et à tous les niveaux, y compris sur des projets locaux,

on décide en fonction de l’écologie et on arrête de financer la destruction", affirmait Amapola Ventron lors de notre débat citoyen

 

Face à l’enjeu et à l’urgence, force est de constater que, si chacun doit tenir son rôle, c’est une réponse de grande envergure qu’il faut tenir. L’Europe a toute sa place dans ce grand défit et les Républicains sont source de proposition dans ce domaine

 

- Instaurer une « Barrière écologique », grâce à la mise en oeuvre de droits de douane anti-pollution sur les produits importés de pays qui ne respectent pas nos normes environnementales ou sociales, pour augmenter le budget européen dédié à la recherche et l'innovation.

 

- Mettre en oeuvre un Plan européen pour le climat, piloté par un « Haut-Commissaire européen pour le climat et la biodiversité » favorisant notamment les prêts à taux zéro de la Banque européenne d'investissement aux états membres, aux collectivités, aux entreprises et aux particuliers.

 

- Lutter contre le dérèglement climatique et réduire notre dépendance énergétique, en visant le « 0 carbone » à horizon 2050 et en favorisant un mix énergétique adapté aux réalités des territoires.

 

- Renforcer l'économie circulaire, notamment en valorisant les filières de recyclage pour bénéficier des opportunités du traitement des déchets et promouvoir la bioéconomie, véritable vecteur de croissance et de valeur ajoutée, particulièrement pour nos agriculteurs.

 

- Mettre en place une « Stratégie plastique » ambitieuse au niveau européen consistant à systématiser les modes de collecte et de recyclage à l'échelle de l'UE en les rendant au plus simples et plus efficaces.

 

Voici quelques mesures phares proposées par Les Républicains et le Nouveau Centre pour protéger l'environnement naturel du continent.

 

Rédigé par Amapola VENTRON

Publié dans #Débat "Citoyens Européens"

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :