Le projet Européen est en danger
Il y a 70 ans au sortir de trop nombreuses guerres, ses pères fondateurs voulaient établir une Europe où règneraient la Paix, l’état de droit et la prospérité de ses peuples par le développement du commerce. Pour que tous réunis, nous soyons plus forts !
Durant des décennies, la construction de l’Europe s’est déroulée suivant cette vision politique. Depuis 1951, avec le Plan Schuman et la fondation de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le traité de Rome et la fondation de la Communauté économique européenne (CEE) en 1957, la suppression des droits de douane de 1968, la première élection au suffrage universel direct du Parlement européen en 1979, l'élargissement vers les pays du Sud de l'Europe , jusqu’en 1989 et la chute du Mur de Berlin avec le début d’un nouvel ordre mondial.
Depuis, le paysage politique international est bouleversé, et avec une accélération ces dernières années..
- Bouleversé dans ses relations entre les pays; avec le retour des rapports de forces, de la politique du fait accompli (la Crimée, la mer de chine, échanges commerciaux USA/Chine…) et du reniement de ses engagements.(sortie des USA des accords de Paris, UNESCO Politique Nucléaire de l’Iran …) et tous les jours un nouvel exemple se présente à nous.
- Bouleversé, également, dans ses équilibres, avec ses évolutions démographiques et ses flux migratoires liés aux instabilités politiques, mais également à un dérèglement climatique générant des zones de famines, des catastrophes « naturelles » …
- Bouleversé avec le retour des discours nationalistes
L’heure n’est plus à raisonner en terme de pays, mais en terme de continent.
« La géopolitique nous apprend que l'heure de la souveraineté européenne a définitivement sonné. L'heure pour l'Europe de prendre son destin entre ses mains. Cette conviction qu'unis nous sommes plus grands" est l'essence même de ce que veut dire faire partie de l'Union européenne. Partager nos souverainetés – là où il le faut – rend chacun de nos état-nations plus fort. » c’est par ces mots que Jean Claude JUNKER président de la Commission Européenne concluait son discours sur État de l'Union en 2018.
Mais alors qu’arrive t il à l’Europe ?
Souvent décriée, critiquée, désignée comme le bouc émissaire de tous nos maux, l’Europe reste néanmoins notre seul avenir dans un monde où l’instabilité politique et la guerre économique font rage.
Transformer l’Europe pour renforcer ses états, ce doit être la nouvelle vision politique de cette Europe à laquelle nous aspirons. Une Europe des nations qui gardent chacune leurs spécificités, leurs atouts et leurs caractères, et non une Europe fédérale où tout les pays doivent penser et vivre de la même manière.
Bien évidemment nous nous devons de conserver un socle commun, de grandes lignes économiques pour garantie la stabilité de notre monnaie unique, une harmonisation législative et sociale pour protéger les peuples, une coopération dans les domaines de la sécurité ou sur de grands projets industriels tel Airbus, et d’avenir comme la recherche.
Mais, de grâce, sortons de cette Europe technocratique, guidée pas des commissions de spécialistes qui sont loin des préoccupations quotidiennes du peuple. Une Europe que l’on ne comprend plus et qui n’est perçue que comme contraintes, dont le peuple s’éloigne et se désintéresse. Aujourd’hui c’est presque 60% d’abstention lors des élections pour remplacer le parlement européen. A partir de combien de taux de désintéressement allons nous nous demander si le système fonctionne encore, et s’il faut le refonder ?
Victor Hugo, le 21 août 1849, prononce un discours enflammé lors du congrès de la Paix o
« Nous aurons ces grands États-Unis d'Europe, qui couronneront le vieux monde comme les États-Unis d'Amérique couronnent le nouveau. Nous aurons l'esprit de conquête transfiguré en esprit de découverte ; nous aurons la généreuse fraternité des nations au lieu de la fraternité féroce des empereurs ; nous aurons la patrie sans la frontière, le budget sans le parasitisme, le commerce sans la douane, la circulation sans la barrière, l'éducation sans l'abrutissement, la jeunesse sans la caserne, le courage sans le combat, la justice sans l'échafaud, la vie sans le meurtre, ..."
De même Victor Hugo, retrouvons cet esprit, cette vision, cet enthousiasme. Robert Schuman n’était il pas ministre des affaires étrangères, un politique? Seul un renouveau politique fort, une réforme vers un système moins technocratique rendra l’Europe, et la France, plus forts dans le monde, et nous préservera des montées des discours populistes.
REFONDER L’EUROPE, RETABLIR LA FRANCE
Le 16 mai 2019, votez François Xavier BELLALY
Liste Les Républicains & le Nouveau Centre